Ce matin, nous ouvrons les yeux sur nos premiers paysages norvégiens. J’aime l’authenticité et l’identité de ce pays, impossible d’ignorer que nous y sommes : les maisons de couleurs en bois, coiffées de toits végétalisés, la couleur de l’eau qui donne une idée de la profondeur des eaux. Les dernières heures avant notre arrivée sur Bergen sont un défilé de paysages somptueux dont il est impossible de se lasser.

Il est temps de reprendre place dans notre véhicule, et de poser le pied sur le sol norvégien. C’est non sans un contrôle d’identité … c’est passé 😉
Nous passons notre après-midi à Bergen, je ne peux m’empêcher de penser à nos acolytes avec qui nous avons parcouru la Norvège sur 2 roues il y a maintenant 17 ans. Cette ville a un charme très scandinave, même si j’avoue avoir la nostalgie de ces mini passages où il y a 17 ans nous étions seuls. Bergen est devenue aujourd’hui, un pôle touristique, et comme tous ces endroits devenus un peu « trop » touristiques (je pense à Montmarte à Paris) ils y perdent forcément charme et authenticité.

Nous prenons la route en fin d’après-midi pour nous poser dans un camping près de Brekke. Les derniers kilomètres sont à la mode écossaise : une seule voie parsemée de zones refuges. Dans la voiture, les enfants sont émerveillés par les paysages, ils comptent les cascades. Malheureusement, le temps n’est pas de la partie. Nous montons les tentes sous la pluie, qui ne cessera de la nuit. Heureusement, notre camping, comme souvent dans les campings norvégiens, offre une cuisine et des petites salles de bain chauffées. C’est un confort bien appréciable. Le moins apprécié, ont été les 2 camping car polonais qui sont venus se collés à nous, ce n’était pourtant pas la place qui manquait.

Réveil sous la grisaille et les averses ce matin, nous avons le droit à des accalmies par moment mais pas mieux. Mon homme a la chance d’apercevoir un phoque, qui se baladait par là. Le petit déjeuner se gère dans notre petit espace salon, à l’abri et au chaud.
Les 2 prochaines semaines s’annoncent humides, à notre grand désespoir, nous allons tâcher de viser les endroits les moins arrosés, sur notre parcours.

Nous prenons ensuite la route direction le glacier de Jostedalsbre, le plus grand d’Europe. Nous prenons notre premier bac, ce sont des dizaine de souvenirs qui me reviennent de nos périples. Nous avions l’habitude de payer notre bac grâce à une personne vêtue d’une drôle de ceinture distribuant des pièces de façon assez astucieuse. Cette fois-ci, rien, la personne qui fait monter les véhicules, se charge simplement de prendre notre plaque en photo. « Mais comment devons-nous payer ? » : lui demande-t-on. « C’est automatique, c’est en ligne », nous répond-il. Nous avons créer un compte et référencé notre véhicule sur le site epass24.com. Nous espérons que cela sera suffisant.
Les passages en bac, comptent parmi mes meilleurs moments, ce sont des pauses sur image où l’on peut prendre un café, manger une waffle (gaufre norvégienne), attendre en contemplant le paysage, le tout sur l’eau.

La route continue ensuite, nous apercevons nos premiers amas de neige en hauteur, les enfants adorent. Nous prenons le temps d’une visite au musée du glacier. Les enfants profitent d’un film et de quelques expériences, toujours un succès. Nous faisons ensuite un arrêt au pied du glacier. Depuis la route, nous ne pouvons en voir qu’une minuscule partie, mais c’est grandiose. Je suis toujours surprise, par la dimension de ces paysages, ils semblent façonnés par des géants. Tout ici est hors norme : les couleurs, la hauteur impressionnante des sommets desquels dévalent des cascades plus vertigineuses les unes que les autres. Il nous manque le soleil, mais peu importe.

Ce soir, nous nous posons dans un petit camping comme on les aime : une étendue verte, un bloc sanitaire très confortable et un panorama incroyable.

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A très vite !!!