Nous nous levons encore ce matin sous une pluie intermittente et abondante. Nous sommes devant la mer, et le réveil se fait au bruit des flots et des oiseaux, on ne ne peut pas tout avoir. Nous reprenons la route pour une petite matinée de shopping dans quelques temples de la consommation près de Tronhdeim. Pour faire original, nous écumons les magasins de sport. Les marques que je préfère (Bergans of Norway, Hagloffs, Fjall Raven, North Face) sont malheureusement souvent inabordables même en solde. Mais on se plait tout de même à flâner dans les rayons, au vu de la pluie battante, c’est une activité plutôt adaptée. Je remarque que les centres commerciaux ont fleuri depuis notre dernière venue, et le galeries commerciales font légion. Même si l’on trouve beaucoup de produits différents, certaines enseignes sont arrivées jusqu’ici : H&M, Dressman, Jack&Jones et beaucoup d’autres.

Nous quittons ensuite ces zones commerciales peu accueillantes pour retrouver la route et la nature. Nous quittons la E6, un peu trop fréquentée pour rejoindre la ville minière de Roros, où nous avions fait également un arrêt (photos à l’appui) il y a 17 ans. Le village a une âme très particulière. Les couleurs des maisons contrastent avec la rudesse de la vie de l’époque. Nous faisons une pause café et gâteau maison, dans une vieille bâtisse à la décoration très chaleureuse.
Nous passons faire quelques courses avant de nous poser dans notre camping à quelques kilomètres plus au sud.
Ce soir, notre aménagement est remarqué, nous sommes même pris en photo, ou plutôt nos tentes de toit. Le camping offre un grand espace salon, nous en profiterons pour faire un petit jeu de société en famille. Ce sera ensuite la vaisselle et au lit !!!

Lever ce matin sous un soleil radieux. Nous avions oublié à quel point ses rayons étaient agréables et réconfortants. Pliage et petit déjeuner avant de reprendre le volant. La première étape du jour sera la visite du musée de la mine de cuivre de Roros. La visite est très abordable, gratuite pour les enfants, et on dispose même d’audio guides en français pour des explications approfondies. Les maquettes au 1/10ème animées sont bluffantes. Elles reflètent les conditions de travail, la complexité des mécanismes mis en oeuvre et l’importance de la force de l’eau dans leur fonctionnement. Nous passons vraiment un bon moment. Nous ferons une balade sur le « tas » en extérieur, et dans les petites maisons reflétant l’habitat de l’époque.

C’est toujours sous un soleil radieux que nous ferons quelques courses pique-nique avant de reprendre la route. J’en profiterai pour faire un stock de moutarde, ici on en trouve dans tous les supermarchés alors qu’elle est devenue introuvable en France.
La route se poursuit avec des paysages dignes du Montana américain, de grandes forêts vallonnées arrosées d’une large rivière. Nous devons prendre une petite route de montagne pour rejoindre Lillehammer ensuite. Nous nous retrouvons cette fois-ci sur de hauts plateau à la végétation très rase. Au loin, nous pouvons apercevoir les montagnes enneigés du fameux. Le panorama est à couper le souffle. Nous faisons même une petite balade jusqu’au bord d’un étang. Nous y cueillerons quelques fleurs ressemblant à des bulles de coton.
Nous avons le sentiment de retrouver la civilisation à l’approche de Lillehammer. Nous visitons la ville. Elle est animée, et la rue commerçante est très agréable. Le soleil ne gâche rien au tableau.
Nous élirons domicile ce soir, dans le camping du parc olympique. Nous sommes au milieu de la piste de ski de fond, et voyons passer les sportifs en skis à roulette pendant que nous prenons notre repas. Les douches se font dans les vestiaires, nous restons dans le thème.
Ce soir, nous profitons de la température pour manger dehors, nous avions oublié quel plaisir c’était. Je vous écrit d’ailleurs de ma chaise de camping, avec tout de même un plaid sur mes jambes, et les moustiques qui me bourdonnent dans les oreilles 😀
A très vite !!!